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La crise du Covid19 a profondément marqué la ville. Les plateformes numériques apparaissent comme les grandes gagnantes de la pandémie car, avant tout, elles ont offert un support faiblement coûteux aux dynamiques sociales, professionnelles, marchandes, culturelles que la ville ne pouvait plus assurer. Autrement dit, le territoire numérique s’est en partie substitué au territoire physique et géographique. Le confinement a accéléré des transitions numériques variées donnant lieu à des transformations urbaines nouvelles.
La ville se plateformise et les effets qui y sont associés sont mal connus, mal mesurés voire inconnus. En conséquence, les effets redistributifs mais aussi de nouvelles inégalités économiques, sociales et géographiques qui accompagnent ces transformations urbaines sont sans doute sous-estimées. Le projet NETurB se propose de lever ces inconnues pour mieux comprendre ce qui se joue entre numérisation des échanges, inégalités et transformations urbaines. Il repose sur deux objectifs principaux et originaux.
Description du projet
1) Mesurer les effets de la plateformisation du tourisme sur les transformations urbaines en nous intéressant à deux aspects. Le changement dans l’offre commerciale et le mix d’aménités proposés par les villes et l'apparition de phénomènes de ségrégation socio-spatiales et de perte d’identité des quartiers touchés par les locations courte-durée.
2) Les conséquences d'une généralisation du travail à distance sur les choix de localisation des travailleurs et des entreprises et donc sur les dynamiques d’usage. Existe-t-il un déplacement de la valeur des villes centres vers les espaces périphériques ?
Partenaires du projet
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